Samsung réinvente le téléphone… en roman poids lourd
Séoul – août 2025. Après avoir plié les smartphones, Samsung plie la logique avec une annonce qui sent bon la salle de muscu et le salon du livre : le Galaxy Fold Book, un smartphone de 12 écrans reliés, à mi-chemin entre un Kindle boosté aux stéroïdes et un meuble Ikea mal monté.
« Nous avons voulu ramener le plaisir du feuilletage tactile, tout en ajoutant 11 raisons de faire un lumbago », a déclaré le PDG de Samsung, en soulevant avec difficulté l’appareil à deux mains, sous les applaudissements d’un public perplexe.
H2 – 12 écrans, un seul doigt, et une tendinite garantie
Chaque « page » du Fold Book est un écran AMOLED ultra-flexible, mais à force d’en plier 12, l’engin ressemble davantage à un serveur RAID monté verticalement qu’à un objet de mobilité. Le tout pèse 7,4 kg sans coque, 9,2 kg avec la coque « cuir vegan à poignées ».
« On ne sait pas encore comment l’expédier, mais on a commandé des palettes », glisse un logisticien en panique.
Le produit est conçu pour être posé sur un bureau, une table de ferme ou un banc en béton armé.
Une expérience de lecture qui fait mal aux bras (et au portefeuille)
Samsung vante une lecture « immersive et nostalgique » : chaque page tournée déclenche une animation sonore de froissement de papier, sauf si la batterie est trop faible, auquel cas le smartphone affiche :
« Vous êtes à la page 5. Vous y resterez. »
Le système de reconnaissance de lecture « PageSense™ » adapte l’éclairage selon votre humeur… sauf qu’il bugue en cas de mauvaise haleine (bug connu, patch prévu en 2027).
Le marché du pliable, déjà dominé par Samsung… et le second degré
Ce Fold Book n’est pas un produit de masse. C’est une déclaration technologique, un pied de nez pliable à tous les concurrents qui pensaient qu’après le Galaxy Z Fold 5, il n’y avait plus rien à inventer.
« On voulait juste rigoler un peu et hop, le board a validé », raconte un designer, hilare.
En coulisses, Apple planche sur l’iManuscrit Pro Max, un rouleau digital qui se déroule comme un papyrus de pharaon. De son côté, Huawei prépare un téléphone pliant de 48 pages… mais uniquement consultable avec des gants de coton.
Les specs, aussi lourdes que le produit
| Caractéristique | Détail | Utilité |
|---|---|---|
| 12 écrans pliables | AMOLED 7 pouces chacun | Pour lire en Dolby Vision |
| Poids | 7,4 kg (13 avec chargeur rapide) | Pour muscler vos poignets |
| Autonomie | 28 minutes par page | Prévoir des pauses pub |
| Connectivité | 5G, WiFi 7, Bluetooth, RFID, et pigeons voyageurs | Ça dépend du niveau de batterie |
| Prix | 3 999 € (coffret édition Tolkien +199 €) | Pour frimer dans les open space |
| Compatibilité apps | Livres, Netflix, Google Docs (1 page à la fois) | Netflix déconseille l’utilisation allongée |
📚 « On est sur un produit entre la tablette et la tablette basse. »
— Léonard Delacarte, critique techno chez Transistor Hebdo
High Tech
Samsung et la guerre du pliable : entre prouesse technique et marketing survolté
Depuis le premier Galaxy Fold sorti en 2019, Samsung s’impose comme le pionnier incontesté des écrans pliables. La marque sud-coréenne cherche constamment à repousser les limites de l’innovation, qu’il s’agisse de formats plus compacts, de charnières améliorées ou d’expériences utilisateurs nouvelles, quitte à frôler parfois le gadget.
Les concepts expérimentaux comme celui du Galaxy Fold Book (fictif ici, mais inspiré de tendances réelles) illustrent une stratégie d’image audacieuse. Samsung utilise ces démonstrations pour montrer sa capacité d’innovation technologique, même si les usages pratiques restent marginaux ou réservés à des marchés ultra-niche.
La vraie course, aujourd’hui, n’est plus seulement dans la miniaturisation, mais dans l’effet « wow » des formats futuristes. Et le storytelling autour de l’objet est souvent aussi important que l’objet lui-même.
